Photovoltaïque à l'école de Marla
Fini le groupe électrogène qui consommait 75 litres de gazole par semaine, fini le transport de gazole par hélicoptère qui coûtait près de 23 000 euros par an. Finies aussi les nuisances diverses : sonores et d’émission de gaz.
J'aime les belles idées, j'aime surtout qu'elles soient mises en pratique !
Réchauffement climatique, cadre de vie, risques sanitaires, biodiversité : tout concourt à placer les questions écologiques au coeur des politiques publiques d'aménagement. L'échelon municipal ne doit pas se soustraire à cette exigence.
Mon souhait est que Saint-Paul soit exemplaire en matière de développement durable !
Permettez-moi de vous présenter en quelques mots une réalisation faite sur Mafate pendant la mandature de "Pour Saint-Paul de toutes nos forces" !
Vous verrez ainsi que les idées de développement durable sont au coeur de mes préoccupations et que j'ai utilisé mes compétences de Maire de Saint-Paul pour concrétiser jusque dans Mafate ces idées.
Les Saint-Paulois ne veulent pas d'une enclave écologique pour privilégiés. Ils veulent que tout Saint-Paul, sur ses 24 128 ha, du battant des lames de l’Océan indien au sommet des montagnes de Mafate, pratique le développement durable pour tous.
La commune de Saint-Paul est la deuxième plus grande commune de France par sa superficie : 24 128 ha.
L'école de Marla se trouve dans la zone montagneuse de Mafate, au centre de la Réunion, cernée par des murailles de plus de 2 000 mètres d’altitude. On y accède par des sentiers escarpés au cœur d’un "chaudron strié de torrents et de pitons".
C’est le «cœur habité» du Parc National de la Réunion, un sanctuaire naturel de 100 km2, parsemé d’îlets où vivent environ 800 Réunionnais, sans route ni électricité.
L’extension du réseau électrique de notre commune jusqu’à Marla est problématique à cause de la géographie des lieux et pour d'autres raisons liées au respect de l'environnement.
La ressource hydraulique et le potentiel éolien ne sont pas exploitables car le relief est en forme de cuvette et trop accidenté.
Par contre la ressource solaire est tout à fait appropriée. Donc, pour alimenter l’école de Marla et le logement de l’instituteur, nous avons opté pour la réalisation d’un générateur photovoltaïque autonome qui couvre les besoins en énergie de l’école.
La zot i veut connaître : " Bin Madame Bello ! Kosa sa i aport pou le respect nout pays et pou les contribuables saint-paulois ? "
Notre volonté est de de faire de Saint-Paul une « commune solaire » jusque dans les quartiers les plus éloignés et défavorisés.
Nous voulons participer ainsi à progresser vers l 'autosuffisance de notre île pour 2025.
Cette volonté a généré des bénéfices non seulement pour l’environnement mais aussi pour les contribuables saint-paulois.
Cette action concrète nous a permis de mettre fin à certaines dépenses : Fini le groupe électrogène qui consommait 75 litres de gazole par semaine, fini le transport de gazole par hélicoptère qui coûtait près de 23 000 euros par an. Finies aussi les nuisances diverses : sonores et d’émission de gaz.
De plus, si nous avions fait le choix de l’extension du réseau électrique, cela aurait coûté bien plus cher.
L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie nous a apporté une subvention de 14% du coût total c'est-à-dire environ 57 000 euros et surtout ses capacités d’expertise et de conseil dans notre démarche de développement durable.
"Pour Saint-Paul de toutes nos forces" la fé le choix de l’énergie solaire : i soulage la facture du contribuable, en même temps i respecte l’environnement.